La Narine
Un nez, se réveillant un matin, comme tous les matins, découvrit tout à sa plus grande horreur, que sa narine avait foutu le camp.
sexe abstrait | nouvelles peu crédibles | littérature ennuyeuse | science-fiction végétale | essais foireux
Un nez, se réveillant un matin, comme tous les matins, découvrit tout à sa plus grande horreur, que sa narine avait foutu le camp.
La Sorcière, comme l'indique le titre ci-dessus, désirait s'approprier un ministère. Peu importait le domaine de celui-ci; mais il lui en fallait un!
Et M. Dieu fit appeler Fornicator.
Un lombric se promenant par-ci par-là finit par tomber sur un truc sur lequel on tombe rarement. N'en croyant pas les oreilles qu'il n'avait pas, il y regarda une deuxième fois. Mais ce n'était pas pour rien que le truc sur lequel on tombe rarement était réputé être rare; et c'est ainsi que le lombric ne vit rien la deuxième fois.
"Hue bourrique! Hue!" gueulait Aldophile en écorchant de coups d'un talon volontaire les fesses de sa pauvre ânesse Lililapute, qui se demandait où était passée la carotte qui pendait là, devant ses yeux, il n'y a pas 6 secondes.
"Où diable est passée cette carotte?" se demandait-elle, percevant à peine l'impatience de son maître.
Mahmoud, le preux chevalier de l'Ordre de la Sainte Croix de la Salope Immaenculée qui passait par là, s'arrêta devant le troublant spectacle.
"Hola, croquant, pourquoi donc rossez-vous cette pauvre bête?" demanda Mahmoud, "celà n'est point Chrétien, et le Grand Dieu Multivisage Voit Tout..."
"Honorable, quoique curieux chevalier, ce têtu véhicule organique ne veut point avancer son lourd derrière; il est tout à fait naturel que je lui communique ma volonté d'une manière ou d'une autre" répondit Aldophile, dont les talons labouraient le fessier de Lililapute sans complaisance.
"Ah bon. Et pourquoi avez-vous donc une carotte insérée dans l'orifice anal?"
"Je ne savais quoi en faire. Auriez-vous une meilleure idée à me communiquer?"
Mahmoud réfléchit. En bon chrétien, il ne pouvait conseiller à ce malheureux d'enfoncer cette carotte plus profondément dans l'obscurité de son rectum. Celà allait à l'encontre des règles Divines qui prohibaient les cheminements à contre-sens à l'intérieur des boyaux intestinaux, même dans les zones périphériques.
"Alors?" s'impatienta Aldophile.
"Vous pourriez la donner à manger à cette brave bête qui m'a l'air affamée"
"Vous pensez?"
Aldophile retira la carotte de son cul, dans un *BLOP* coquet. Il ne s'en fallut pas plus pour qu'il se retrouve paumes et genoux au sol, se faisant copieusement ramoner le cul par Lililapute qui avait acquis un super-dildo sur e-bay, Vibrator Plus et éjac' réaliste en options.
Aldophile découvrit une nouvelle passion.
Mahmoud se branla chrétiennement, puis passa son chemin.
Lililapute, après avoir éjaculé réalistement via son Vibrator Plus, mangea la carotte pour se redonner des forces, et s'en alla trouver un autre maître à enculer.
23 Févritembre 3421 après G.W.B... Les traces de pas étaient dans la neige fraîche étaient gigantesques. Personne ne pouvait le croire. Il n'y avait d'ailleurs personne. À des téramètres à la ronde. Personne n'avait jamais vu l'Abominable Plouc des Neiges. Mais tout le monde en parlait, tout le temps, dans toutes les contrées alentours [lointaines, il est vrai, mais alentours quand-même, vois-tu, lecteur?].
C'est l'histoire toute bête d'un singe un peu simple d'esprit, qui creusait, creusait, sans vraiment savoir ce qui l'y poussait.
Satan Dupin est le trois cent quarante quatre mille neuf cent soixante deuxième satan exécutif de la lignée des Dupin dirigeant le satanat depuis les temps les plus obscurs, depuis la défaite de leur prédécesseur Satan Belzébuth de la lignée des Belzébuth, qui s'était coincé le doigt dans la porte de l'ascenceur A001 en pleine action commando contre Allah I dit "I AM WHAT I AM"; malencontreuse aventure qui lui coûta cher: Belzé, comme le nommaient ses proches camarades, périt dans les geôles du Paradis Central, SS212, entre les mains expertes des tortionnaires de la Sécurité Absolue.
Une petite fleur un jour poussa par là. Elle grandit calmenment dans un monde sans histoires, et bourgeonna comme ça, un jour, sans crier gare.
Furieux, Robert le cafard s'attaqua au malheureux mur de sa chambre de bonne. Il y donna moult et moult coups de pied, criant sa hargne et y crachant son venin, qui, mine de rien, réussit au moins à détacher une section de l'abominable papier peint fleuri, résidu glorieux de l'âge d'or.
Uriner, immense planète dotée de 4 satellites naturels - Urinus I, Urinus II, Urinus III et Robertus - gravitait tranquille dans son Cosmos particulier du XIVème node spatial, et ce pendant des milliards de millénaires.
"Dieu est le plus grand!!!" dit-il en brûlant une carotte, après l'avoir soigneusement épluchée, puis polie avec un papier de verre doux.
Une salope démoniaque passant par là attrapa in extremis un jeune chaton. Celui-ci, se commémorant les histoires de son grand-père avec une jeune humaine dénommée Margot, se dit: "Chouette", en lui-même, dans le langage des chats.
N'est-il point vrai que les canailles finissent dans la gadoue? Mais stoppons net le train des préférences narquoises, et configurons un peu notre champ d'action: la toile ne la voilà-t-il point, le son ne le voilà-t-il guère?
Un brave curé entretenait ses paroichiens en ces mots: "Oh mes braves, Ô fidèles fideles, Dieu en personne vous remercie - a travers moi - de votre amour et de votre crainte. Que de spécimens meurent dans le désarroi le plus total, mais, que coûte donc un brin de crainte? Craingnez votre Dieu, ayez-en peur! Car c'est ainsi que vous finirez au plus beau des Paradis, celui des Cons Célestes."
"Aïe! Fak!! Le vent a emporté ma rate!", s'exclama Gilbert, qui venait de se faire incinérer. "Que quelqu'un vienne fermer ce foutu pot à la con!".
Un chat ayant attrapé une souris - c'est normal, c'est un chat - se léchait copieusement les griffes de la patte droite... Du sang de bonne qualité, il faut dire; dans cette partie de la ville, les souris bouffaient bio, et leur organisme constituait un mets de premier choix.
Deux brutes prenaient un pot dans un des bars cosy de la ville. Elles étaient essorées par une journée harassante de taf, et ne pensaient qu'à une seule chose: l'ingurgitation bénéfique de bière pression. Elles discutaient calmement par grognements alternatifs, un genre de langage binaire, vachement pratique, vu l'économie de mots qu'il entraîne.
La poule courait derrière un ver. Becquetant le sol avec virulence, elle ne laissait derrière le passage du lombric que d'énormes cratères béants. "Au secours!!!" penserait la victime si elle pouvait penser, et, en admettant qu'elle pourrait penser, si le concept du "secours" existait entre les représentants de la race des vers. Mais rien n'était moins sûr, et pour pouvoir continuer cette fascinante aventure, nous nous dirons que ce lombric n'appellerait pas au secours, ni en pensée, ni en paroles.
Il ne savait pas quoi faire: devait-il transporter et cacher le corps quelque part, loin, ou plutôt le faire disparaître, d'une manière ou d'une autre, sans bouger d'ici. La question s'imposait comme une enclume en fonte. Mais, il avait beau réfléchir, il ne savait pas. Vraiment pas. Il demanda l'opinion d'un passant, qui passait par là, vu que c'était un passant. Le passant, bien qu'il passât par là, n'en savait rien non plus. C'est à dire, expliqua-t-il, je ne faisais QUE passer par là, voyez-vous. C'était évident, il ne savait rien. Il se gratte le crâne une fois. Il se gratte le crâne deux fois. Celà lui donna l'idée de plutôt trouver une solution, que de demander à quelqu'un qui passe par là. Plus il approfondissait son idée, plus il se rendait compte que la solution ne se trouvait pas dans ce que les passants ne savaient pas. Celà devenait limpide comme tout. Il voyait le bout du tunnel. Son esprit s'éclaircissait. Des rayons chauds de Vérité Universelle lui caressaient les joues. Il allait réfléchir lui-même à une solution. Et il vit bien que celà était bon.
La fatigue le clouait sur place. Rodonbitte, un escargot pur-sang, après une course qu'il remporta les antennes dans le nez, ne pouvait plus se mouvoir d'un seul millimètre. Il était comme glué sur place, et personne ne pouvait le bouger. Les pompiers l'inondèrent d'une eau claire et puissante, projetée savamment suivant un angle bien déterminé dans l'espoir de voir le liquide solide fondre et se diluer dans le jet magnifique, mais non. Rien n'y faisait. Il était mort, remarquera-t-on quelques mois plus tard, quand on ne retrouva que sa coquille au même endroit. Il n'avait rien pris de ses affaires personnelles, ce qui renforce la piste de la mort plutôt que celle du voyage impromptu. Mais la mort est aussi un voyage impromptu, dirait un philosophe du dimanche après-midi, pour mieux faire valoir la valeur de son esprit vagabond. En effet, répondrait une tante bridgeuse entre deux jets de cartes, pierre qui roule n'amasse pas mousse. Et personne, personne ne pouvait réfuter ce fait.
Mes chers amis, pris dans les entrailles d'une profonde tristesse, nous vous demandons de respecter une minute - entière, hein, soyez pas radins! - de silence pour le souvenir de ce, certes turbulent, mais charmantissime homonyme, Le Wass, et de son blog, Le Blog du Wass.
Une fourmi rêvait d'une promotion. Son patron adorait se faire sucer le pouce du pied droit par sa secrétaire. La secrétaire adorait faire ses courses du soir au Monoprix, accompagnée de sa levrette afghane, Fifi. Fifi adorait bouffer dans les poubelles près du Chef. Le chef géra son resto pendant des décennies, ses fils depuis sa mort. Les fils du chef aimaient beaucoup se faire de la thune, pour sortir des petites souris afin de les rentrer. Les souris attendaient que le chat ne soit pas là. Le chat avait buté un cafard près de la mare aux canard, et était très fier de son exploit, qu'il raconta en détail à une veuve éplorée. La veuve n'entendait rien: ça lui avait coûté assez cher d'enterrer son défunt mari, et elle ne s'en remettait pas. Son banquier lui mettait de plus en plus souvent la main aux fesses. Le défunt mari n'aurait jamais accepté d'être enterré dans un cercueil en bois de cèdre, il aimait les choses simples.
- Mais pourquoi en bleu? Pourquoi? Je veux dire, de toutes les couleurs que t'avais à portée de main, sans parler de celles qui n'existent pas mais que tu aurais pu très bien inventer, pourquoi diable as-tu choisi le bleu?
-Aaaaah
[lire:: Acte I - Scène 1,2]
Davide était un gentil petit animal qui, quand il sera grand, voudrait devenir un grand musichien. Sa maman l'aimait tellement qu'il faisait 1m52. Ses petites dents de lapin lui dessinaient un faciès si charmant que les jeunes demoiselles le trouvaient a-do-râââble!
C'est l'histoire d'un homme, presque normal quoi, enfin comme ça, à première vue. On ne lui remarquait aucun défaut. Mais il en avait un: il était dépourvu de coccyx, et ne pouvait donc s'asseoir sans basculer en arrière. Un brusque coup de vent lui fit quitter pressament un piquenique avec des potes, et l'écrabouilla au pied d'une falaise.
Acte I - Scène 1
Dans la petite chambre à doucher demonsieur le Maire, déambulait sans but ni raison Pertot, le ver de terre. Perdu dans un univers sans fin dans lequel il était impossible de s'enfouir, Pertot rêvait de la Terre, cette matière magique qui pouvait lui permettre de se mouvoir dans ses entrailles. Il reniflait partout, tentant de trouver la route du paradis, mais il ne le trouvait pas...
Il était une fois, mais rien qu'une seule, si mes souvenirs sont exacts, dans un village perdu au fond d'un coin reculé sur une planète lointaine dans un cosmos rose à pois bleus dans un univers perpendiculaire un jeune garçon nommé Mireille.
"Hoye, mon bon, hoye!!"
C'est l'histoire d'un grain de café qui n'aimait pas l'eau. À son grand malheur, il se fit un jour cueillir et déporter. Il finit dissous dans une tasse.
Dans la prairie verdoyante broutait tranquille un troupeau de mammifères en mal de printemps: une chèvre, cinq moutons et un président de la république.
Acte I - Scène 1
Maître Pas Beau sur une marche accroupi tentait d'atteindre son oesophage. Maître Ringard, qui, en passant par là et donc voyant cette burlesque scène se passer devant ses propres yeux effarés lui tint à quelques nuances près ce langage:
Les petites vannettes bourrées de technologies de communication satellite s'amassaient autour du cratère creusé par la déflagration de 5g de téènneté. Les caméras, équipées de zooms superformants, tentaient de choper les débris éparpillés d'Arnaud le blaireau pour accomplir le scoop du jour. Les prix de la seconde de publicité avaient flambé, et chaque bout de chair pouvait encore élever la barre de quelques dollars. Dans les bureaux de See Haine Haine, on brainstormait autour d'un décaf' la phrase percutante à écrire dans la barre défilante des niouzes:
Anatopole était un Prophète. Il le savait, bien avant sa naissance. En effet, le spermatozoïde et l'ovule qui le constitueront avaient suivi une formation intensive d'une durée de trois mois où ils apprirent les bases fondamentales élaborées à l'aide de plusieurs cours: Prédiction de l'Avenir, Théorie et Pratique de la Guérison, Histoire du Miracle, Miracles Naturels, Grammaire, Vocabulaire, Littérature, Scénographie et Art de l'Image.
Plus rien ne subsistait aux ravages qu'avait causé le Tanthrax dans la région. Alentours, on ne voyait que des lambeaux de chair. Glipsimède faillit glisser sur un bout de doigt.
Il était un petit navire qui n'avait jamais navigué. Cependant, et contrairement à toute attente, il roulait à une vitesse peu probable et fumait comme un taré. À peine mis à la flotte, il coula comme un roc, et ce fut la noyade. Moults espèce animales marines y trouvèrent refuge, et décidèrent de concert que c'était un bien bel endroit pour établir sa demeure. Ils votèrent un parlement démocratique, et les plus forts gouvernèrent. Les lois y étaient justes et fruits d'une clairvoyance sans pareil. Elles étaient appliqués à tous [sauf aux plus forts, qui méritaient leur exclusion et qui d'ailleurs ne s'en plaignaient pas].
La mauvaise habitude des gens à vouloir s'ingérer dans les excréments d'autrui mène à un résultat universel: une puanteur globale.
Boustiflore est un suceur qui assumait ses pulsions. Rien n'arrêtait son avidité du globule. Cette denrée alimentaire, quoique bénéficiant d'une disponibilité assez large, souffrait de graves déficiences qualitatives. Boustiflore risquait la mort à une fréquence effrayante. Le moindre de ses repas prenait l'envergure d'une grande aventure.
Le vilain Ragorbert avait appris son plafond par coeur. Les yeux fixés vers le ciel en béton armé [sa piaule était encastrée dans une vaillante bâtisse des années 40], il attendait que sa douce moitié ait fini de lui pomper sa tendresse. Le quotidien frétillait d'inédits, dans quelques mois il pourrait finir sa thèse approfondie sur les moeurs de la multitude de bestioles qui s'activait là-haut, ainsi qu'une étude sur les poussées démographiques de ces sympathiques petites communautés. Il n'y a pas à dire, le sexe, ça cultive.
Fallace Garabond était un cool mécène. Il entretenait vaillament une petite troupe d'artisteaux, qui lui assuraient un plaisir sexuel pour le moins régulier. En contre-partie, il achetait des zeuvres, et réservait des salles d'explosition où ses petits poulains se faisaient admirer les ordures par un pubic affamé de se sentir devant.
*BOUM!*